Douleurs fantômes: réalité invisible, mais bien présente

Douleurs fantome

Imaginez ressentir une douleur vive, un pincement ou des picotements dans une partie de votre corps… qui n’existe plus.
Cette expérience troublante, connue sous le nom de douleurs fantômes, est une réalité pour de nombreuses personnes ayant subi une amputation ou l’ablation d’un organe. Ce phénomène affecte profondément la qualité de vie de ceux qui en souffrent, perturbant leur quotidien et leur bienêtre.
Les douleurs fantômes sont plus courantes qu’on ne le pense, touchant jusqu’à 80% des personnes amputées. Elles se manifestent par des sensations douloureuses persistantes, comme si le membre ou l’organe absent était toujours présent. Elles peuvent varier en intensité et en nature, allant de simples picotements à des élancements insupportables.

  • Mais pourquoi le cerveau continue-t-il à envoyer des signaux de douleur alors que le membre a disparu?
  • Et surtout, comment agir pour atténuer cette souffrance sans recourir uniquement aux médicaments?

Ces douleurs sont causées par des signaux nerveux qui continuent d’être envoyés au cerveau, comme si le membre était toujours présent. Les mécanismes exacts ne sont pas entièrement compris, mais on pense qu’ils impliquent des modifications dans le système nerveux central et périphérique.

Dans cet article, nous vous guidons à travers une approche en cinq étapes, conçue pour aider les personnes souffrant de douleurs fantômes à retrouver du confort et à mieux reconnecter leur cerveau à leur corps réel.

La base neurologique des douleurs fantômes

Les douleurs fantômes décrivent un phénomène fascinant qui met en lumière la complexité du système nerveux. Lorsqu’un membre ou un organe est amputé, les connexions nerveuses qui transmettaient les sensations au cerveau ne disparaissent pas entièrement. Le cerveau conserve une « carte corporelle », appelée homoncule sensoriel, qui représente mentalement l’ensemble du corps, même en l’absence d’une partie physique. C’est pourquoi certaines personnes continuent de ressentir des sensations, parfois douloureuses, dans un membre qui n’existe plus.

Il est intéressant de noter que le Professeur Bùi Quôc Châu a soigné de nombreux vétérans de la guerre du Vietnam souffrant de douleurs fantômes aux extrémités; un triste témoignage de ce conflit dévastateur.

Il sut tirer parti de cette expérience pour confirmer sa théorie selon laquelle, en Dien Chan, nous nous adressons au cerveau. Il n’existe pas de lien direct entre un point fixe du visage ou une zone réflexe travaillée et la partie du corps concernée. En réalité, nous indiquons au cerveau de prendre en compte la zone affectée.
En termes de Médecine traditionnelle chinoise (MTC), nous redirigeons le Qi (l’énergie vitale) vers l’organe ou le membre souffrant.
Constater qu’un schéma de réflexion du Dien Chan peut soulager une douleur fantôme est très encourageant et confirme la connexion précise entre la zone faciale travaillée, sa représentation cérébrale et sa cible physique réelle.

Ces expériences soulignent également l’importance de bien choisir l’effet yin ou yang à appliquer, car toutes les douleurs fantômes ne se manifestent pas de la même manière. Certaines sont sourdes et profondes (yin), tandis que d’autres sont piquantes, chaudes ou précises (yang). Cela nous invite à sélectionner un outil multireflex à l’effet contraire pour rétablir l’équilibre, parce que la douleur, la pathologie et la sensation désagréable sont toujours provoquées par un déséquilibre.

Le succès du soin repose sur une progression méthodique  

1| Commencer par des stimulations douces pour habituer le système nerveux.  

2| Privilégiez la précision plutôt que la force, notamment pour la stimulation des points·bqc avec le Détecteur multireflex nº101.  

3| Se former auprès d’experts pour maitriser la technique de détection et d’activation des points (voir les formations http://agenda.DienChan.org).  

L’objectif du soin est de rééduquer le système nerveux en lui offrant de nouvelles informations sensorielles afin de réduire les douleurs. Ce protocole se déroule en cinq étapes progressives.

1 | Apaiser le système nerveux

Cette première étape est essentielle pour préparer le cerveau à recevoir les stimulations thérapeutiques. Un système nerveux apaisé améliore la réceptivité aux soins suivants. 

Le Râteau Yin nº416 et le Petit-Marteau nº128, véritables outils multireflex, sont parfaitement conçus pour apaiser le système nerveux.
  • Stimulation des zones réflexes du système nerveux autonome avec le Râteau yin nº416  
  • Ratisser légèrement le cuir chevelu depuis le front vers la nuque une cinquantaine de fois.  
  • Répéter le mouvement sur les côtés du crâne, des tempes vers la nuque.  

Les gestes doivent être lents et souples pour induire un état de relaxation profonde.  [cf: Traitement du stress]

2 | Réactiver la conscience corporelle

En travaillant sur le membre opposé ou sur une zone symétrique, on exploite le principe des connexions controlatérales du cerveau.  

  • Stimulation du membre opposé (ex. bras droit si l’amputation est à gauche) avec la Double boule yang nº410.  
  • Travail sur les zones corporelles symétriques (ex. bras/jambe, genou/coude).  

Effectuer une cinquantaine de va-et-vient doux pour renforcer la connexion au schéma corporel.  

3 | Stimulation des zones réflexes du visage

Le visage étant richement innervé, il sert de tableau de bord pour agir sur tout le corps.  

  • Identifier les zones réflexes les plus réactives en choisissant un schéma de réflexion adapté.  
  • Travailler les zones sensibles avec un outil précis comme la Double mini boule yang nº307.

Effectuer une cinquantaine de va-et-vient doux sur chaque zone reconnue.  

4 | Consolider le soin avec des points·bqc

L’application d’une formule de Dien Chan renforce les bienfaits des étapes précédentes.

La sélection et la stimulation des points·bqc sont des étapes indispensables, qui nécessitent une formation adaptée. La technique est essentielle et influence directement les résultats, d’où l’importance de la précision du geste.

Commencez par identifier les points correspondant au membre amputé à l’aide de l’application Faceasit. Cette cartographie initiale fournit une base précieuse pour structurer le soin. Ensuite, enrichissez cette sélection en intégrant des points qui stimulent la circulation cérébrale. Cela optimise la réponse du corps et maximise l’efficacité du traitement.
Une fois les points repérés, testez-les un à un pour évaluer leur sensibilité. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, la réactivité d’un point·bqc ne dépend pas de la force exercée, mais de la précision du geste et de l’angle d’approche. C’est une technique subtile qui demande de l’entrainement et une formation approfondie.

Seuls les points les plus vifs seront retenus pour composer une formule sur mesure. Cette approche ciblée garantit une stimulation infaillible et adaptée aux besoins de l’individu traité. En maitrisant cette méthodologie, le praticien devient un véritable architecte du soin, capable de concevoir des protocoles personnalisés et performants.

Ces subtilités soulignent l’importance d’un enseignement rigoureux. Voilà pourquoi il est recommandé de suivre un cours ou des ateliers auprès d’experts reconnus (agenda.DienChan.org). Partager ses compétences et apprendre sous supervision permet d’acquérir la précision technique nécessaire et une compréhension approfondie des principes sous-jacents à l’efficience de la méthode.

Pour ceux qui n’ont pas encore la chance d’utiliser l’incroyable appli Faceasit (vous pouvez consulter les vidéos d’utilisation ici: videos.Faceasit.com), voici une suggestion de constellation de points·bqc à tester pour composer votre propre formule personnalisée.

  • Tranquilliser le système nerveux [zones vertes]: 124· 34· 103·
  • Irrigation cérébrale [zones rouges]: 300· 59· 45· 50· 60· 188· 565·
  • Bras et avant bras [zone violettes]: 324· 130· 102· 97·
  • Démangeaisons jambe entière [zones oranges]: 61· 120· 156· 341· 197· 310·
  • Calmer les muscles [zones bleues]: 39· 37· 50· 40·
  • Douleurs en général [zones marrons]: 41· 38· 222· 405·

Bien sûr, il est essentiel de la compléter avec des points·bqc spécifiques aux membres fantômes douloureux. Ces points sont faciles à repérer en s’appuyant sur les schémas de réflexion du Dien Chan.
Dans le MiniBook nº751, les points correspondant à chaque schéma sont indiqués. Et bien entendu, la section «points des schémas & schémas des points» de l’application Faceasit vous guidera de manière encore plus précise.

5 |Autosoin: encrer les bienfaits

L’autonomie du client est essentielle pour prolonger l’efficacité du soin. Lui enseigner une routine personnalisée permet de renforcer les résultats obtenus en séance.

Adaptez le choix de l’outil multireflex en fonction des effets observés. Orientez-le vers une technique d’automassage, notamment sur les zones réflexes faciales si elles ont été particulièrement réactives.

En général, les douleurs fantômes sont profondes et sourdes (yins). Il est donc préférable de commencer avec un outil yang. En revanche, si la douleur est aigüe et brulante (yang), il sera plus judicieux d’utiliser un outil yin:
🔹 Pour le corps, la Double boule yin nº411
🔹 Pour le visage, le Double rouleau yin nº308

Le Double mini rouleau yin nº308 & la Double boule yin nº411

Une routine bien choisie permet au client de prolonger les effets du soin et de retrouver un confort durable au quotidien.

Conclusion

Le succès du traitement des douleurs fantômes repose sur une approche méthodique et personnalisée.

Il est crucial de commencer par des stimulations douces pour habituer progressivement le système nerveux et éviter toute réaction excessive.

Chaque étape du processus contribue à rééduquer les circuits neuronaux, favorisant ainsi une meilleure intégration de la prise en charge.

La stimulation des points·bqc avec le Détecteur multireflex nº101 nécessite une technique précise. Il est donc fortement recommandé de suivre une formation sérieuse ou un atelier avec des experts reconnus pour affiner son ressenti et optimiser les bienfaits du soin.

Il est important de comprendre que la sensibilité d’un point·bqc ne dépend pas de la force exercée, mais bien de la précision du geste et de l’angle choisi. Détecter et stimuler avec justesse permet d’obtenir des résultats profonds et durables, rendant l’accompagnement plus efficace et personnalisé pour chaque individu.

En adoptant cette approche, vous aiderez vos clients à retrouver un meilleur confort de vie et à réduire progressivement leurs douleurs fantômes.

Pour ceux qui souhaitent approfondir leurs connaissances ou se former à cette méthode, des cours et ateliers sont disponibles auprès d’experts reconnus (l’agenda).
En maitrisant cette technique, vous deviendrez un véritable architecte du soin, capable de concevoir des protocoles personnalisés et performants pour chaque patient.

Si vous ne possédez pas encore d’outils Dien Chan, sachez que le catalogue des kits multireflex propose des solutions plus économiques et adaptées à vos besoins.

Concernant le thème abordé dans cet article, le kit «Fibromyalgie❜pro» est particulièrement recommandé. Il comprend des outils essentiels pour soulager les tensions et apaiser le système nerveux:
• Le Petit-marteau nº128 et le Râteau yin nº416: idéaux pour calmer et rééquilibrer le système nerveux.
• La Double boule yang nº410: parfaite pour effectuer des massages en douceur sur le membre opposé ou controlatéral.

Ces outils offrent une approche naturelle et efficace pour améliorer le bienêtre au quotidien. Voici le bouton d’achat du kit «Fibromyalgie❜pro» qui est accompagné du fascicule «Tensions musculaires» offert:

•!• Si vous préférez une approche yin, le kit «Troubles articulaires» sera le plus adapté. Il est également accompagné du fascicule «Inflammations articulaires», offert avec votre achat.

Kit «Troubles articulaires» composé du Double mini rouleau yin nº308 et de la Double boule yin nmº411

4 Comments on “Douleurs fantômes: réalité invisible, mais bien présente

  1. Pingback: Phantoms pains with Dien Chan

    • Bonjour, merci pour votre commentaire.
      En effet, ce principe s’applique également aux « organes fantômes ». Il est très intéressant de stimuler les points·bqc et les zones correspondantes aux organes absents.

      Nous avons constaté qu’il est bénéfique de stimuler leurs fonctions, même si l’organe physique n’est plus présent, car c’est le cerveau qui gère l’information et stimule l’énergie vitale associée à cet organe manquant.
      Nous avons recueilli de nombreuses observations, particulièrement au Canada, concernant des patients ayant subi une ablation de la vésicule biliaire. Il était remarquable de constater que le point·bqc 41· demeurait particulièrement réactif chez ces patients.
      Un phénomène similaire a été observé chez les personnes ayant subi une ablation de la rate, où leur point·bqc 37· présentait également une sensibilité accrue.

      Il est donc essentiel de ne pas négliger les zones réflexes et les points·bqc associés aux organes absents, même après une ablation.
      Cette attention est d’autant plus importante que les organes voisins peuvent assumer partiellement la fonction de l’organe manquant, créant ainsi de nouvelles interconnexions énergétiques qui méritent d’être soutenues.

  2. Merci beaucoup pour cet article très intéressant, instructif!!!
    Quant est-il pour les organes fantômes? Suite à des opérations comme poumon, partie d’intestin …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *