Équilibre entre technologie et humanité

Où est l’équilibre entre technologie et humanité?
Vivre notre époque caractérisée par des avancées technologiques fulgurantes peut être perçu comme une aubaine, pourtant cela soulève des inquiétudes, notamment en ce qui concerne l’impact sur la santé.

Dans cette ère où l’enrichissement prime sur le bienêtre collectif, la course technologique est devenue une sorte de dogme. Cependant, il est essentiel de reconnaitre que le progrès ne garantit pas une vie plus riche de sens.La quête constante de l’équilibre yin-yang nous confronte inévitablement aux excès. Comme une toupie qui semble statique tant qu’elle tourne, mais qui bascule dès qu’elle s’arrête.

Puisqu’en Dien Chan les concepts de yin et de yang sont continuellement employés, osons tracer des parallèles historiques pour illustrer ces forces antagonistes.

Autrefois, l’homme yang se livrait à la guerre, envahissant ses voisins pour s’approprier leurs biens et ainsi alléger son labeur. Par la suite, il imagina des machines révolutionnaires qui transformèrent nos vies.
L’ère industrielle, intense en yang, nous permit de nous libérer pour des activités plus créatives, artistiques, donc plus yins.

Aujourd’hui, possédant des engins mécaniques en abondance, nous concevons des solutions digitales sophistiquées pour accaparer le temps libre de cerveaux disponibles.
Cependant, cela risque de détacher certaines personnes de la réalité physique et psychique du vrai monde.

Bien que ces esclaves électroniques puissent simplifier notre vie, vouloir tout résoudre avec des outils informatiques nous éloigne de notre environnement véritable.
La production de haute technologie exige un caractère très yang, mais ne pas l’utiliser judicieusement nous rend trop yins.

En résumé, la précision dans les calculs mathématiques est cruciale pour développer des logiciels pointus, représentant le côté yang intellectuel des temps modernes. Cependant, devenir excessivement yin se traduit par une dispersion mentale, une incapacité à se concentrer, à construire sa pensée et à passer d’un sujet à l’autre sans liens apparents.
Ce phénomène touche particulièrement les jeunes qui se divertissent sans fin avec leurs smartphones, absorbés par un flux constant de microévènements.

Être trop yin peut conduire à la dépression, car l’excès de connexions neurales insensées crée un vide psychique aboutissant au sentiment d’inutilité.
Avoir des esclaves robots peut-être bénéfique, mais vivre uniquement avec eux risque de nous couper du monde réel. Ainsi, dans cette ère technologique, l’équilibre entre le yin et le yang demeure essentiel pour préserver notre lien avec l’authenticité et cultiver l’harmonie véritable.

Pourtant, la technologie continue de progresser, mais vers quel objectif?

Le cœur de la médecine devrait toujours battre en faveur du bienêtre humain, guidé par une compréhension profonde du corps et du patient, bien au-delà des données d’une feuille Excel.

Alors face à l’émergence imminente de cabines de diagnostic basées sur l’intelligence artificielle, il est temps de se demander comment nous pouvons aider notre clientèle à prendre en main sa santé, avant que le paysage médical ne se transforme davantage en un désert impersonnel.

Un constat troublant: l’absence du corps

La médecine occidentale a graduellement évolué vers une approche axée sur les images et les chiffres, reléguant le malade à l’arrière-plan. Les examens tels que les IRM et les scanneurs ont pris le pas sur l’anatomie et l’étude approfondie du corps a été sacrifiée au profit de données quantifiables.

Il est étrange d’apprendre que l’autopsie a disparu des études de médecine (sauf pour les légistes) et que nombreux sont les jeunes médecins qui n’ont jamais vu un cadavre. Cet éloignement vis-à-vis du corps contribue à une vision aseptisée de la vie.

Cette médecine déshumanisée et réfugiée dans la technologie impacte de plus en plus négativement la relation médecin-patient.

Le médecin de famille —autrefois pilier de confiance— est aujourd’hui relégué au second plan, car on l’oblige à faire l’impasse sur les émotions ressenties. Cette perte de confiance a engendré une demande excessive d’examens, produisant une angoisse perpétuelle basée sur des chiffres plutôt que sur une compréhension holistique du corps.

L’hôpital est devenu le centre névralgique de la médecine moderne, mais cela n’est pas sans conséquences. Cette approche aseptisée, de plus en plus axée sur les analyses trop précises, a perdu de sa compassion et a créé une accélération vers l’urgence, souvent au détriment du véritable soin.

En reconnaissant les limites de cette démarche, il devient crucial de rétablir l’équilibre entre la technologie médicale et l’humanité. Les gestes simples et efficaces pour résoudre des troubles courants peuvent être une réponse. Le retour à une médecine où le soin véritable prévaut sur la rentabilité et où l’humain n’est pas substitué par la technologie est essentiel pour restaurer la confiance et la qualité des traitements.

Redécouvrir la prise en charge holistique au-delà des chiffres

Vivre à une époque où la médecine se perd dans la data peut sembler décourageant, mais c’est précisément dans ce vide que le Dien Chan trouve sa place. Notre approche va bien au-delà, elle est une invitation à rétablir la connexion entre le corps, les émotions et la vie.

Certains considèrent le Dien Chan comme une simple technique d’acupression et n’appliquent que des formules de points; ils font fausse route. Ne faire que des points·bqc c’est amputer la méthode originelle de toute sa dimension multiréflexologique.

Nous rejetons l’idée de pasticher la nouvelle médecine basée sur des diagnostics automatisés. Notre objectif n’est pas de fournir une solution synthétique, mais plutôt de traiter la personne dans sa totalité.

Nous avons tous les outils nécessaires pour prendre en charge son état général pour ensuite s’approcher progressivement vers le soulagement en rétablissant l’équilibre dynamique.

Cependant, influencés par le message pharmaceutique, nos consultants ont tendance à répéter le discours technomédical au point d’en oublier leur corps dans son ensemble.

Notre réponse à cela? Notre IRM à nous? Nos examens?

C’est l’instruction! Oui, nous aimons tous apprendre et encore plus savoir comment agir. Il ne faut donc pas hésiter à expliquer nos gestes et à montrer les zones réflexes sur lesquelles nous intervenons.

En principe, le patient d’un thérapeute naturel n’est pas passif face à son trouble,
car il se sent écouté.

Que ce soit avec le MiniBook des schémas de réflexion et sur l’appli Faceasit, nous avons de nombreuses façons d’impliquer la clientèle.

Notre approche holistique vise à combler ce vide laissé par une médecine occidentale de plus en plus axée sur la technologie, ses chiffres et la rentabilité.
En Dien Chan, notre engagement va au-delà du simple traitement des dysfonctionnements ou des douleurs. Nous nous préoccupons de son état dans son ensemble, en portant une attention particulière à chaque individu, à ses émotions et à son environnement.

Notre programme de formation approfondie est conçu pour armer nos praticiens avec toutes les connaissances nécessaires. L’objectif est de les habiliter à construire des prises en charge customisées, élaborant des plans de soins spécifiques pour chaque personne.

Nombreux sont les patients qui préfèreraient arrêter leurs traitements de confort aux effets secondaires. Notre cible est donc le trouble commun, sans jamais prétendre pouvoir considérer les pathologies graves.

Nous n’incitons personne à abandonner un traitement médicamenteux, bien au contraire, nous pouvons aider son corps à mieux l’assimiler pour profiter pleinement de ses principes actifs tout en limitant les effets indésirables.

Le Dien Chan nous permet ainsi d’assister un traitement lourd et de rétablir le bienêtre général.

Les techniques alternatives, comme le Dien Chan, ont donc un rôle crucial à jouer dans ce contexte. Abusons du vide laissé par la médecine moderne pour répondre à une clientèle en manque d’écoute.
Notre force réside dans notre capacité à être humain, à être attentifs au corps et à l’individu dans sa globalité.

Nombreux sont les médecins qui conçoivent qu’il est temps de repenser la médecine, de transcender les limites des diagnostics automatisés et de revenir à une prise en charge qui place la personne au centre du processus de guérison.

La collaboration entre les médecins et les thérapeutes naturels est la seule voie possible pour éviter le rejet drastique de l’une ou l’autre des approches.

En Dien Chan, nous croyons en une médecine qui s’occupe de la vie, qui écoute, qui ressent et qui offre des soins véritablement humains.

À nos roulettes, praticiens! Qu’un vent très pur abreuve nos cerveaux!

Dienchannement vôtre,
Patryck Aguilar-Cassarà

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